‘Second film réalisé par Christiaens, après Le Goût du koumiz (2003), La chamelle blanche est tourné et monté en vidéo. Il y serait question, comme l’indique le titre de la première partie du film, d’un ‘alunissage sur des mondes détruits’, d’un voyage cosmique à travers le temps et l’espace, d’un retour. Film sans parole, construit comme un journal intime (ou un journal de bord) au futur antérieur, La Chamelle blanche se découpe en trois parties et en différents chapitres signalés par des cartons parfois futuristes, rédigés par le cinéaste.(…) Le soin accordé par le cinéaste à la qualité des images, à leur capacité de retranscription d’un lieu, et de son interprétation figurative, anime ce film d’un mouvement ondulant entre fiction et documentaire.’ Sébastien Ronceray, Vertigo n°31, 2007.
The white she-camel is not so different from Solaris or La Jetée (…). From these barren, irriated, sick areas spring forth, in the same way as in Films by Chris Marker or Andreï Tarkovski, fragments of happiness (…). Bertrand Bacqué – Festival of Nyon
This beautiful and mysterious film is by one of Belgium's most talented and peculiar directors. It is a poetic journey into the border areas of the disbanded Soviet Union where imperial power is still intact, if only as an accompaniment to the dream-like soundtrack that is a backdrop to the film's mix of fiction and strange, documentational moments. Christiaens has described his film in terms of Odysseus returning home after his exile and finding a completely new world where nothing is as it was before he left. Copenhagen International Documentary Film Festival
- Année
- 2006
- Nationalité
- Belgique
- Durée
- 00:52:00
- Format de projection
- Betacam Sp