19, Espìritu Santo (Andalucìa)— un film de Philippe Cote /

A l’origine, il y avait les mots que tu m’as écrits pour initier les images à faire, loin d’ici, seul, là-bas à Séville et en Andalousie.
Puis, après un premier montage silencieux…: « J’ai eu envie (c’est la première fois que cela m’arrive devant un de tes films) d’entendre des voix. Je songeais malgré moi à un montage sonore, fait de longues plages de silence alternées de quelques moments de voix, de mots, et peut-être un peu de son, des bruissements. Il m’a paru que cette façon de sonoriser le film donnerait une présence (des présences) dont la fonction serait surtout d’inviter à écouter les images. Cela donnerait aussi plus d’altérité à l’objet… »
Le film trouvait alors sa forme définitive, essai intime et partagé entre ta voix, des choix de poèmes lus, à écouter, et mes images.
( Philippe Cote )

At the beginning, they were those words that you wrote to me in order to generate images. I would make them from far away, alone in Seville in Andalousia.
Then, after a first silent edit ... “I wanted to hear your voice (that is the first time that it occured to me). Without realising it, I was thinking of a sonorous edit made with long silence slot and interposed with voices, words and maybe a little bit of noise and rustle. It occured to me that such way to add sound to the film will also bring a certain presence (and presences) to it. These fonctions would be to incite us to listen to the images. It would also add up some alterity to its object...”
The film would then encounter its final from as an intimate essay split between your voice and poems that you read and my images. (Philippe Cote).

Tarif de location pour une projection : 72 €