Danseurs à la Gay Pride 2001— un film de Xavier Baert /

S’il est des films qui révèlent la fatalité chorégraphique de l’invention cinématographique (Dominique Païni), celui-ci en fait désormais partie tant les gestes de la danse, ralentis, décomposés, arrêtés imprègnent le défilé filmique en un commentaire –magnifique- de son propre déroulement (avant et arrière). Dans la lignée du très grand Adebar (Peter Kubelka, 1957), Danseurs à la Gay Pride 2001 sonde les origines du mouvement cinématographique à partir d’un traitement photogrammatique, fondé sur l’effet extatique que procure la répétition d’un geste –mains, visages, hanches- montré au ralenti. Emmanuelle André, catalogue du festival Docs en courts, Lyon, 2002.

If it is films which reveal ‘the choreographic fatality of cinematographic intervention’(Dominique Paini) this one henceforth very much belongs-dance gestures, in slow motion, distorted, halted, impregnate the film procession in a commentary-magnificent-by its own unfolding (back and forth). In the tradition of the great Adebar (Peter Kubelka, 1957), Danseurs à la Gay Pride 2001 probe the origins of cinematographic movement from a photogrammatical treatment, based on the ecstatic effect that the repetition of a movement procures- hands, faces, hips- shown in slow motion. Emmanuelle André, Lyon film docs shorts festival catalogue, 2002.
Translation: Louise Jablonowska

Tarif de location pour une projection : 30 €