The Freemartin Calf— un film de Jayne Amara Ross /

The Freemartin Calf décrit une journée dans la vie d’une mère et de sa jeune fille. Confrontées à leurs rôles sociaux et familiaux, mère et fille se battent pour trouver un pied sûr dans la glaire opaque de leur quotidien, se trouver et se retrouver. ‘Un film qui déploie l’angoisse, la douleur de la sécheresse, de l’imperfection sexuelle, d’un temps qui passe irrémédiablement. Une mère et sa fille sont deux approches, deux trajectoires de vies qui doivent apprendre chaque jour les âges du féminin. Le registre narratif du film, proche du réalisme, ne cesse de s’enrichir d’images oniriques. On serait plus proche d’un naturalisme transcendé, magnifié. De plusieurs points de vue (ambitions de la mise en scène, de la structure narrative, de la puissance de la facture, de la trame musicale troublante signée Frédéric D. Oberland & Gaspar Claus) The Freemartin Calf est un film d’une grande maturité - et d’une extraordinaire beauté.’ Gabriela Monelle (Culturopoing, Juin 2011)

The Freemartin Calf relates a day in the life of two women: a young girl and her mother, as they brave two very separate realities laced with a very similar pain, fueled by a dogged desire to both reject and conform to the societal roles imposed upon them. The film is a deliberation on the subject of the creative process: the importance of a belief in the invisible creative mechanism (represented by the female body), the angst associated with the inability to create and the part of us that we leave behind in the final product. ‘The realistic narrative of ‘The Freemartin Calf’ never ceases to enrichen its symbolic basis with dreamlike imagery. Here we are closer to a naturalism that its transcended, magnified. From the ambitious mis-en-scène to the intricate structure of the film and the power of the facture, ‘The Freemartin Calf’ is a film of great maturity – and of extraordinary
beauty.’ Gabriela Monelle (Culturopoing, June 2011)