Jayne Amara Ross

Née en 1985 dans le sud de l’Australie et élevée en banlieue Parisienne, Jayne Amara Ross est une jeune cinéaste et poète franco-australienne. Adolescente, elle écrit et met en scène des pièces de théâtre puis découvre le cinéma expérimental à dix-huit ans. En 2004, elle déménage en Angleterre à Manchester, et réalise son premier film “The Woman with the Severed Side” sur lequel elle débute son apprentissage d’un cinema argentique, développant à la main ses rushes super 8 et 16mm. De retour à Paris en 2008, elle fonde le collectif FareWell Poetry avec le compositeur français Frédéric D. Oberland et entame le tournage de “The Freemartin Calf”, une fiction expérimentale contée en prose poétique. Elle intègre “L’Abominable” en 2009, atelier de cinéma expérimental à Asnières où elle poursuit et approfondit son travail plastique et cinématographique. Depuis 2009, ses films ont été projetés en Europe dans différents festivals (Côté Court, Filmer La Musique…), galeries ou centre d’arts (CCA de Glasgow, Musée d’Art Moderne et Contemporain de Strasbourg, Cinémathèque Française à Paris, Six Dogs à Athènes…) et elle performe régulièrement en France et en Grande-Bretagne avec FareWell Poetry. En plus de contribuer à la poésie sonore qu’elle délivre en live avec le collectif, trois de ses films sont projetés lors des performances. En Février 2012, elle est invitée par Nicole Brenez à participer à une master-class à l’Institut National d’Histoire de l’Art à Paris pour y parler de ses films et de sa collaboration avec Frédéric D. Oberland. Jusqu’à présent, elle est auteure de 5 films dont le dernier en date, “The Golden House : For Him I Sought the Woods (2011)”, a été financé par le Centre National des Arts Plastiques (France).

'Le travail plastique de Jayne Amara Ross est d’une grande importance à notre époque. Au-delà du virtuose, chaque film mène vers une mythologie intime, rugueuse, haletante et saisissante. Le pouvoir envoûtant de la musique s’allie à une mise en scène très maîtrisée et étincelante. L’ensemble relève du plus ambitieux pari poétique, et par-delà de quelque chose de très rare, précieux, inestimable de nos jours : la réponse féminine à des questions humaines.’ Gabriela Monelle (Culturopoing, Juin 2011)

Born in Southern Australia in 1985 and raised in the suburbs of Paris, France, Jayne Amara Ross is a young Franco-Australian poet and filmmaker. Writing and directing theatre plays as a young teenager, she was introduced to experimental film upon graduating from high-school. Moving to Manchester in 2004, she made a first film entitled ‘The Woman with the Severed Side’ and taught herself to handprocess the raw Super 8 and 16mm footage. Returning to Paris in 2008, she founded the collective FareWell Poetry with French composer Frédéric D. Oberland and began shooting ‘The Freemartin Calf’, a 40 minute experimental fiction with a prose poetry voice-over. In 2009, she joined L’Abominable, a workshop for experimental film in the suburbs of Paris, to develop the hands-on techniques that constitute an integral part of her analog filmmaking. Since 2009, her films have been shown in various European festivals (Côté Court, Filmer La Musique...) and galleries (CCA Glasgow, MAMCS Strasbourg, la Cinémathèque Française in Paris, SixDogs Athens...) and she has toured France and the UK with FareWell Poetry. As well as contributing live spoken word poetry to the collective, three of her films are regularly projected during the performances with FareWell Poetry providing alive soundtrack. In February 2012, she partook in a master class at l’Institut National d’Histoire de l’Art (Paris), discussing her films and her work with Frédéric D. Oberland. She has produced 5 films to date and her latest film ‘The Golden House : For Him I Sought the Woods’ (2011) received funding from the Centre National des Arts Plastiques (France).

‘The work of Jayne Amara Ross fascinates and fills one with wonder. Her films are amazingly masterful, bringing to light an intimate mythology that is raw, breathless, striking. Here the most ambitious poetic challenges are met and from this emerges something rare and precious, quite invaluable these days : a female answer to fundamental human questions.’ Gabriela Monelle (Culturopoing, June 2011)