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Ressources audiovisuelles
Festival

- COVID-19 par

Pour rendre le confinement un peu plus agréable, nous avons mis à disposition plus de 250 films du catalogue de distribution du Collectif Jeune Cinéma, accessibles à cette adresse. Une grande majorité de ces films resteront disponibles après le confinement.
ALBUM VIMEO
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- Ce dont le temps est fait par Diana Vidrascu

Rétrospective des films de Diana Vidrascu



Projection suivie d’une discussion avec Diana Vidrascu (cinéaste) et Paul Régimbeau (Mondkopf, musicien).
Séance du 19 mars 2020 au Grand Action à 20h
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- D’ici, la mer nous semble lointaine par Nour Ouayda

Programme de trois films proposés par Nour Ouayda


Quand tu grandis dans une ville au bord de la mer, tu te positionnes toujours par rapport à elle. Est-ce que la mer est à l’ouest ou à l’est ? au nord ou au sud ? proche ou lointaine ? Tu observes toujours comment elle change d’emplacement selon ta circulation…
Séance du 5 mars 2020 à La Clef Revival
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- HOMMAGE À DOMINIQUE NOGUEZ par Stéphane Marti

À l'occasion de notre prochaine séance régulière, le 22 février, qui viendra clôturer le colloque "Avec Dominique Noguez" organisé par Antoni Collot, Stéphane Marti a écrit un court texte en hommage à Dominique Noguez, dont il a été très proche.

(image tirée du Cinématon n°319 par Gérard Courant)
Lire le texte de Stéphane Marti
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- CATALOGUE CJC 2018 par le CJC

Un aperçu des films ajoutés au catalogue du Collectif Jeune Cinéma en 2018.
Catalogue 2018
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- Jacques Monory (1924-2018) par Jacques Monory

Nous apprenons avec tristesse le décès de Jacques Monory, peintre, photographe, cinéaste, survenu le 17 octobre dernier.
Tout notre soutien à ses proches.
EX (1968)
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- COMMODITY TRADING : ELECTION DAY de M. Woods par Michael Woods

Ma fille Virgil guide notre famille à travers un enfer personnel et politique dans les jungles de Los Angeles. Ceci est une vidéo faite depuis la perspective minoritaire du privilège blanc. Ceci est une vidéo sur la suprématie blanche ; une vidéo conçue comme une arme contre l’homme raciste, malicieux et narcissique, qui s’affiche en tant que chef d’Etat et en qui nous voyons s’opérer l’échange et la chute symbolique de la suspension médiatique de l’ère post-spectacle…
Visionner le film
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- Gradiva Esquisse I par Raymonde Carasco

16mm, 1978, France, 25'
À partir du thème de la nouvelle de W. Jensen, Gradiva, Raymonde Carasco parvient à transformer des images presque réalistes en un ballet abstrait du pas de Gradiva qui ne cesse de se poser au ralenti sur un bas-relief.
voir un extrait
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- La Parole en Deux (extrait) par Patrice Enard

La mise en scène de la parole à l'écran est le sujet du film. Seul le premier plan est synchrone. Tout ce qui suit est une exploration systématique de la production d'un discours à l'écran. Pour unifier cela et pointer les questions de la prise de parole, il fallait un message politique fort, militant. L'un des deux groupes maoïstes de Bordeaux, celui des théoriciens non rattachés au Parti Communiste, se prête avec talent à cet exercice de style.
extrait du film
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- LES DERNIERS HOMMES (bande-annonce) par Quentin Brière Bordier

« Un vent violent génère les images. L’espace est hermétiquement clos. Corps muets devant le miroir. Chez le coiffeur, de petits gestes répétés tel un rituel avant une entrée en scène. Dans un présent fragile et indéterminé, les traces d’un monde passé se heurtent avec les visages marqués. La tempête se calme. Une lente léthargie engloutit la vie quotidienne : des gens mangent, chantent, jouent, se promènent dans l’espace dessiné ; vies freinées plongeant peu à peu dans l’aphonie du monde ordinaire, corps se balançant à l’orée du sommeil.
Puis, les hommes, un jour, se réveillent et traversent l’extérieur. Armés de gestes sages et de précieuses postures, ils assistent, souriant, à la gêne d’un monde catastrophé. L’événement a déjà eu lieu. Les derniers hommes se tiennent droits comme des arbres, éternels survivants, uniques témoins de la catastrophe de l’absence du monde dans le monde. De cette absence, constante et immuable, ces derniers hommes sauvent les images. »
Nikki Giannari – Ecrivaine grecque, voix off du film.

“Les derniers hommes” a été tourné de 2009 à 2010, à l’hôpital psychiatrique d’Evreux (CHS de Navarre), à l’aube de sa démolition. Les premiers pas du film ont été initié dans le cadre du projet “Plan K” mené par la Cie Méga Pobec. La réalisation du film a bénéficié de la complicité et de la confiance des patients et du personnel de l’hôpital.
LES DERNIERS HOMMES, Quentin Brière-Bordier (excerpt)
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- COMO CRECE LA SOMBRA CUANDO EL SOL DECLINA (TEASER) par Camilo Restrepo

16mm, color and b&w, sound, France - Colombia, 2014, 11'

Medellin. Circulation infatigable des voitures. En marge d’une société lancée à pleine vitesse, certains guettent l’arrêt des moteurs pour gagner leur vie : jongleurs de carrefours, employés de casse, dont le travail précis et répétitif marque l’écoulement d’un temps toujours recommencé.
COMO CRECE LA SOMBRA CUANDO EL SOL DECLINA, Camilo Restrepo (TEASER)
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- A FILM (extrait) par Franziska Kabisch



found footage, 2012, Allemagne, 3'30

A quoi ressemble une maison ? Comment dépeint-on une ville ? Ou un pays ? Quelle est l’image de la France ? Et que suis-je ? Un être humain ? Une femme ? Une sœur ? Une étudiante ? Une artiste ? Un suspect ? "A FILM" est un film sur les noms, les termes et les problèmes qu’ils apportent.


- filmkunstfest Mecklenburg-Vorpommern, Schwerin, April 30 - May 5, 2013
- 20 min|max Kurzfilmfestival Ingolstadt, May 11 - 17, 2013
- backup Kurfilmfestival Weimar, May 22 - 26, 2013
- Int. Short Film Festival Hamburg, June 4 - 10, 2013
- OFF Odense Internationale Film Festival, August 26 - 31, 2013

A FILM, Franziska KABISCH (extrait)
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- VALSE DE LA SYNTAXE CINÉTIQUE (extrait) par Kunihiko Nakagawa



16mm, 1980, Japon, 55'

C’est d’abord une voix : regardez-moi dans les yeux. Elle s’adresse à une fille douce, sage, gentille, donc japonaise. Elle lui parle du rôle, du personnage, de l’amour qu’elle va étudier dans son interprétation ; interprétation dont les caractéristiques les plus importantes sont la distance et la passivité. C’est lui, l’Homme-Jasmin que Unica Zürn, poète surréaliste, a une fois nommé dans son livre où elle raconte l’histoire de sa maladie mentale : schizophrénie. Plus l’actrice devient schizophrène, plus progresse la diégèse du film qu’elle interprète, et plus progresse celle-ci, plus celle-là devient schizophrène. Tout va bien. De ce fait le langage cinématographique est déchiré dans la mesure où la diégèse du film progresse. En restant au milieu du film, la fille sage a réussi à se sauver de son destin : de la mort ou de la fixité idéologique, peut-être.

VALSE DE LA SYNTAXE CINÉTIQUE (extrait)
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- GRADIVA ESQUISSE (extrait) par Raymonde Carasco

À partir du thème de la nouvelle de W. Jensen, Gradiva, Raymonde Carasco parvient à transformer des images presque réalistes en un ballet abstrait du pas de Gradiva qui ne cesse de se poser au ralenti sur un bas-relief.
GRADIVA ESQUISSE (extract), Raymonde Carasco
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- Between Images III (Laura and the Black Crystal Suns) par Helene Garberg

Un enregistrement vidéo d'une galerie de cavernes en négatif; un environnement blanc et lumineux où les sources de lumières deviennent des concentrations d'obscurité. La narration apparait par sous titres. Cette vidéo est une exploration de l'image comme objet vis-à-vis de l'image comme espace imaginaire et virtuel.
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[FOCUS : FOUND-FOOTAGE]

le 13/10/2013 à 00h00

Lieu : Le Shakirail, 72, rue Riquet, Paris 18e


« À partir d’un moment, je me suis rendu compte que j’aimais tant les films que je voulais qu’ils m’appartiennent. » (Quentin Tarantino)



Le found footage que défendra le Kino Club dans cette séance mensuelle exceptionnelle au Shakirail  (en partenariat avec le festival des cinémas différents) voudrait témoigner de la richesse critique, formelle et plastique de cet artisanat finalement mal représenté et mal défendu. Du cinéma de fiction au cinéma expérimental, le found footage est un sous-genre représentatif de nos sociétés actuelles que les évènements du World Trade Center sont venus d’une certaine manière exploser ! Ses pratiques peuvent être tour à tour associés au « remixage » (écho musical), au « recyclage » (écho écolo), au « remploi » (écho économique).

Les films de found footage montrés au Shakirail participent donc d’une sélection « insurrective » qui, je l’espère, rendra visible un sous-genre expérimental bien plus passionnant et subversif qu’on nous a laissé paraître jusqu’ici.



Programmation : Derek Woolfenden



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- Amazon women on the moon (1987 – 5 min. - EXTRAIT) de Joe Dante, Carl Gottlieb, Peter Horton, John Landis et Robert K. Weiss.

L’extrait choisi est le segment Video Pirates de Robert K. Weiss, avec William Marshall (Blacula), qui pastiche (dans la durée proche d’une annonce publicitaire) la tradition hollywoodienne du film de pirates que vient de réactualiser Roman Polanski avec son Pirates (1986), et tout en faisant un hommage subversif à l’action illégale (et répréhensible) de « pirater » les vidéos du commerce… Robert K. Weiss est plus connu pour être le producteur de Dragnet, des Blues Brothers et de Hamburger Film Sandwich.



- Femme Fatale (2002 – 2 min. – BANDE ANNONCE) de Brian De Palma

La bande annonce de Femme Fatale de Brian De Palma est une véritable proposition analytique du film dont il n’est finalement que l’instrument promotionnel ! Elle aurait été montée par Bill Pankow, le monteur du long-métrage. Des fois, la publicité relève de bien plus d’audace et de propositions formelles qu’une œuvre dont le cadre (un festival par exemple) suffit à asseoir sa vaine autorité.



- Shocker (1989 – 10 min. – EXTRAIT) de Wes Craven (avec Peter Berg et Mitch Pileggi)

Shocker participe de la vision critique d’une génération de cinéastes certainement hantée par la paranoïa américaine des années 50 liée à la « chasse aux sorcières » (ce que traduit l’idée du déplacement de corps en corps par l’intermédiaire de la propagande télévisuelle) où contamination et consommation s’entremêlent finalement autant que Maccarthysme et Reaganisme.



- Les Révoltés de l’an 2000 (1976 – 7 min. – GÉNÉRIQUE) de Narciso Ibañez Serrador

Chef d’œuvre du cinéma de genre espagnol et pamphlet politique alarmiste où les enfants représenteraient – à l’instar des zombis de George A. Romero ou du travail structurel et expérimental de Revisions de Chris Oakley (présenté au Festival des Cinémas différents de 2012) – le Tiers-monde et toutes les victimes des guerres du 20e siècle. Le générique en est le cadre cyniquement didactique (via un « diaporama » d’images historiques connues) et le film son extension allégorique horrifique.



- Pasqualino (Pasqualino Settebellezze, 1975 – 4 min. 33 – PROLOGUE) de Lina Wertmüller

Les images d’archives, confrontant le monde politique en ruines entre Mussolini et Hitler, sont commentées, non sans ironie, par les paroles du génial Enzo Janacci à qui l’on doit entre autres la chanson titre de Romanzo Popolare de Mario Monicelli (1974). D’autres exemples de prologues/génériques qui se (dé)jouent des images d’archives : Et vint le jour de la vengeance de Fred Zinnemann et Izo de Takeshi Miike (avec l’accompagnement vocal et musical de Tomokawa Kazuki).



- Pola X (1999 – 1 min. 20 – PROLOGUE) de Leos Carax

Il s’agit du prologue du film où l’on entend une voix caverneuse récitant un vers d’Hamlet sur des images d’archives de guerre accompagnées par la musique enragée de Scott Walker. Le film est une adaptation de Pierre ou les ambiguïtés de Herman Melville.



- L’Armée des morts (2004 – 2 min.35 - GÉNÉRIQUE) de Zack Snyder

Le générique du film a été réalisé par la société Prologue Films, une agence de réalisateurs à la sensibilité graphique très créative (Kyle Cooper, Kurt Mattila). Ce générique virtuose mêle véritables et fausses images d’archives entrecoupées d’une typographie ensanglantée. Les intermittences vidéos, habiles et stylisées, servent de raccords pour fondre et contaminer littéralement le texte et l’image, mais aussi de traiter d’une façon économique une catastrophe mondiale fictive (prophétique ?). La chanson de cet extrait choisi est The Man Comes Around du grand Johnny Cash.



- Suspension of belief (2010 – 5 min.20) de Wago Kreider

Il s’agit d’un flicker continu juxtaposant des images de deux classiques hollywoodiens et des plans capturés au Musée The Intrepid Air and Space de New York.



- 9/11 de Stratis Vouyoucas (France – 2002 – 5 min.)

Film structuraliste qui fait étrangement écho à certains films de Keith Sanborn (The Zapruder Footage, 1999) et à The Politics of Perception (1973) de Kirk Tougas. L’image répétée d’une des deux tours jumelles de WTC s’écroulant lors des attentats de septembre 2001 s’alterne avec la neige télévisuelle. L’idée formelle est simple, mais immédiate, et la répétition d’une même image provoque paradoxalement la confusion de celle-ci pour son spectateur. En effet, la meilleure manière de cacher quelque chose, c’est de la mettre en évidence ; on se souviendra alors du dernier film d’Hitchcock (Complot de famille) et de la fameuse cachette du diamant… Ou comme le dit Sanjuro dans le film éponyme de Akira Kurosawa, « On voit mal ce qui est trop près ».



- Ghost : Image (Visual Essays n° 4 – 1976-1979 – 9 min.30) de Al Razutis

Quand le cinéma expérimental s’intéresse au Fantastique par l’intermédiaire d’un effet formel s’inspirant consciemment (ou pas) des figures propres au Test de Rorschach… Ou comment des procédés scientifiques (ou structurels et formels) deviennent fantastiques, voire ésotériques. Ce film peut également être perçu comme un traité théorique formel sur le cinéma Fantastique où s’entremêlent Murnau, Buñuel, Whale et Cocteau.



- The Catalogue (Royaume-Uni – 2004 – 5 min.30) de Chris Oakley

Ce film est la représentation symbolique du système d’étude de marchés qui classifie les individus en utilisant un large panel d’informations, puis évalue leur pouvoir d’achat et leurs besoins futurs…



- Scarface, The Short Version (2006 – 1 mn.39) de BROmance (?)

Voici un compendium exemplaire de la collecte maniaque et précise chez certains auteurs de found footage. Le film est à la fois une synthèse narrative du long métrage de Brian DePalma, mais aussi une analyse formelle pertinente et ludique.



- Postface (Québec – 2011 – 7 min.20) de Frederic Moffet

Postface jette un regard sur la filmographie de Montgomery Clift dont la vie privée et la carrière se sont effondrées suite à un accident de voiture survenu en 1956, le laissant avec un visage balafré et en partie paralysé.

Quand la vie des stars hollywoodiennes se greffe sur leurs films et les drops numériques deviennent comparables au travail plastique sur pellicule d’un Rondepierre. Ou encore, comment une vedette de cinéma finit incarcérée par sa propre image dont il a perdu le contrôle…



- Cosmos 99 : Chuck Norris (2005 – 1 min.17),

- Rodriguez (2006 – 1 min 08),

- Bite It (ou un dimanche après-midi pourri, 2006 – 1 min.10),

- Le chinois est mort [NTM version] (2006 – 1 min.40),



- Chuck Norris Facts (ceci n’est pas un détournement, juste un documentaire – 2008 – 55 secondes) de Mozinor.

Dans la tradition de La Classe américaine : Le Grand Détournement (1993) de Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette, Mozinor à lui seul incarne aujourd’hui, et sur le net français, le détournement potache et artisanal des grandes figures du petit comme du grand écran. Cet auteur n’a pas Canal + derrière lui, mais il est armé d’un microphone et d’un amour vache pour les « grands » films ou (et) et leurs célébrités.



COUPURE / PAUSE (Durée de la 1ère première partie : environ 73 min.)



- Crop Duster Octet (Etats-Unis – 2011 – 5 min.30) de Gregg Biermann

« Dans Crop Duster Octet, l’emblématique séquence « Crop Duster » de La mort aux trousses d’Hitchcock, où Cary Grant est à plusieurs reprises attaqué par un petit avion plongeant du ciel, est décomposée en huit bandes horizontales, chacune étant légèrement décalée de la suivante. Comme la scène (et, en particulier, le corps de Grant) est continuellement déconstruite, les motifs de l’action sont réaffirmés et intensifiés, pour culminer en un crescendo de convergence. » (Jaimie Baron, LA Filmforum)



- Trouble In The Image (Etats-Unis – 1996 – 38 min.) de Pat O’Neill

Pat O’Neill est un maître des effets d’optique qui a influencé toute une génération de techniciens hors pair en effets spéciaux (Adam Beckett, Robert Blalack, Chris Casady, Larry Cuba…) mais également le cinéaste autrichien expérimental Peter Tscherkassky.



- Déhiscence (France – 1997 – 4 min.) de Marc Plas

En souvenir du montage discrépant du cinéma lettriste (Isou, Lemaître), d’autres films traitent aussi bien d’un décalage sonore devenant la parfaite illustration ironique des images montrées : Le Doberman, histoire et caractéristiques (2012) de Fabien Rennet, Fred Enemy (2000) de Olivier Fouchard ou encore C’est bon pour la morale (2005) de Yves-Marie Mahé.



- Debbie does ascii (an ascii pr0n from a 1981 bbs) (Canada – 2009 – 1 min.21) de Clint Enns

Debbie does ascii (an ascii pr0n from a 1981 bbs) est une vidéo animée grâce au jeu de caractères codés ASCII (American Standard Code for Information Interchange). Le film crypté utilisé est Debbie Does Dallas de Jim Clark, un porno célèbre de 1978 (avec Bambi Woods).

Réinvention formelle et plastique de la représentation des corps au cinéma permise, ironiquement, grâce à l’influence des chaînes cryptées qui donnent à voir plutôt qu’elles ne censurent.



- Removed de Naomi Uman (Mexique, Etats-Unis – 1999 – 6 min.)

Travail sur pellicule qui est non sans rappeler Colour of Love (1994) de Peggy Ahwesh ou Va Te Faire Enculer (1998) d’Yves-Marie Mahé.



- Sync (Royaume-Uni, Etats-Unis – 2006 – 1 min.52) de Marco Brambilla

Extrait du film collectif Destricted qui participe (dans le segment de Brambilla) à l’inventaire d’un thème, d’un geste, voire d’un « stéréotic » (propre à certains films de Matthias Muller).



- The Action (France – 2012 – 3 min.30) de David Matarasso

On a préféré montrer cette perle rare plutôt que le film surestimé Fast Film (2003) de Virgil Widrich, et on vous invite à venir voir la séance « Collage » aux Voûtes où l’on verra le premier film de son réalisateur, Dellamorte Dellamorte Dellamore (2000).



- Blow job (France – 2008 – 2 min.30) de François Rabet

« Film téléchargé à 300 kilobites par seconde ! Ou les pixels se font exploser la rondelle ! » (F.R.)



- Pigalle Vortex (France – 2012 – 3 min.) de Fiston et Arthur

Le montage du film est dû au dysfonctionnement d’une cabine vidéo d’un sex-shop à Pigalle et a été filmé « à la volée » par un téléphone portable. Le génie du film c’est ce réflexe prédateur à capter l’improbable : une cabine vidéo d’un sex-shop fait son propre montage en « dégueulant » littéralement ce qu’elle donne à voir tous les jours.



- Tueurs Nés (Etats-Unis – 1994 – GÉNÉRIQUE DE FIN) de Oliver Stone

Sur le thème des amants criminels en fuite, Tueurs Nés est aussi une variation moderne de La nuit du chasseur de Charles Laughton où Robert Mitchum se serait substitué à une boîte de Pandore remplie d’images dans un montage proche de la chaîne MTV. Le film est contemporain d’un cinéma marqué par la citation. Reservoir Dogs de Tarantino, Les Nerfs à vif de Scorsese, L’Esprit de Caïn de De Palma, Dracula de Coppola, Lost Highway de Lynch.

 



Projection en deux parties



Durée totale : 2h30



Pour plus d'info sur le Shakirail : http://shakirail.blogspot.fr/



 



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Distribution : Cinédoc Paris Films Coop







Shakirail

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