Motif
Comment mieux parler du cinéma qu'en en faisant une occasion d'étoilement,
cet événement singulier, étrange et déroutant
où nous voici couverts d'étoiles et fêlés ensemble,
brisés par les astres cinématographiques qui nous viennent
et par eux émus au point d'avoir à l'écrire ?
Quel exigence impossible que d'avoir à viser à notre tour
les lieux les plus inaccessibles, pour dire ce que le cinéma, par
le truchement de telle œuvre, à ouvert au plus intime de nous
mêmes ? Et si justement le cinéma avait pour vocation de tracer,
pour nos yeux, pour notre bouche, un chemin vers l'inaccessible ?
étoilements est une revue où poésie
et cinéma se croisent,
se toisent, s'appellent et se répondent. Plusieurs plumes et sensibilités
se prêtent diversement à cette petite tâche en forme
d'étoile. La parution
est trimestrielle.
Numéros
n°11 / juin 2010 : nullité
n°10 / mars 2010 : la joie
n°9 / décembre 2009 : peaux
n°8 / septembre 2009 : la voix + hors série
n°7 / juin 2009 : la fracture
n°6 / mars 2009 : l'insistance
n°5 / décembre 2008 : le retard + hors série
n°4 / septembre 2008 : la promenade
n°3 / juin 2008 : l'adresse
n°2 / mars 2008 : le devenir
n°1 / décembre 2007 : bords, bordures
n°0 / septembre 2007 : libre
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dont, au hasard, parmi 99 interventions :
[ETOILEMENTS - AUTEURS]
Philippe Cote
Cinéaste distribué par le Collectif Jeune Cinéma (films au catalogue).Philippe Cote vit et travaille sur Paris. Il a réalisé près de quartoze films depuis 1998, montrés dans des festivals et différents lieux à Paris, en province et à l’étranger. Il a également proposé des séances de cinéma expérimental à travers la programmation de classiques et d’œuvres contemporaines. Il est l’un des membres fondateurs de la coopérative L’ETNA, un laboratoire artisanal fondé en 1997. Ce cinéaste, à la démarche sensible et radicale, travaille essentiellement le motif du corps, la matière, la lumière et la couleur selon des techniques qui vont du film sans caméra, au re-filmage artisanal, en passant par la peinture sur pellicule. Son cinéma s’oriente depuis peu vers une approche poétique du documentaire.
Pour Philippe Cote, cinéaste français actif depuis 1999, le cinéma se révèle comme espace d’invention de soi et de l’autre, exploration plastique des limites de la subjectivité et tentative de fonder des liens. Dans une volonté de prise de risque permanente, son œuvre se tisse et se reconfigure d’un film à l’autre, cherchant ce qui se manifeste dans la mise en mouvement du regard, sans cesse transformé par ce qui l’imprime. ( Violeta Salvatierra )