Motif
Comment mieux parler du cinéma qu'en en faisant une occasion d'étoilement,
cet événement singulier, étrange et déroutant
où nous voici couverts d'étoiles et fêlés ensemble,
brisés par les astres cinématographiques qui nous viennent
et par eux émus au point d'avoir à l'écrire ?
Quel exigence impossible que d'avoir à viser à notre tour
les lieux les plus inaccessibles, pour dire ce que le cinéma, par
le truchement de telle œuvre, à ouvert au plus intime de nous
mêmes ? Et si justement le cinéma avait pour vocation de tracer,
pour nos yeux, pour notre bouche, un chemin vers l'inaccessible ?
étoilements est une revue où poésie
et cinéma se croisent,
se toisent, s'appellent et se répondent. Plusieurs plumes et sensibilités
se prêtent diversement à cette petite tâche en forme
d'étoile. La parution
est trimestrielle.
Numéros
n°11 / juin 2010 : nullité
n°10 / mars 2010 : la joie
n°9 / décembre 2009 : peaux
n°8 / septembre 2009 : la voix + hors série
n°7 / juin 2009 : la fracture
n°6 / mars 2009 : l'insistance
n°5 / décembre 2008 : le retard + hors série
n°4 / septembre 2008 : la promenade
n°3 / juin 2008 : l'adresse
n°2 / mars 2008 : le devenir
n°1 / décembre 2007 : bords, bordures
n°0 / septembre 2007 : libre
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dont, au hasard, parmi 99 interventions :
[ETOILEMENTS - AUTEURS]
Marc Mercier
Marc Mercier a retenu une chose de l’histoire de l’art vidéo : c’est un mode de vie. Poète, réalisateur, semeur et pêcheur en eaux troubles de pépites poélitiques. Il a écrit pour le journal les Acharnistes, les revues Incidences, Bref, 24 images, Il Particolare, Immaginazione, Etoilements, Art Press, Jardin des modes…Il est le directeur artistique du festival des Instants Vidéo depuis leur fondation en 1988 (www.instantsvideo.com). Co-fondateur du Festival d’art vidéo de Casablanca en 1993, des VidéoAsis dans le désert marocain de Figuig en 1997, du festival Macadamia en Argentine en 2005, du festival /SI :N/ en Palestine en 2009, du festival d’art vidéo d’Alexandrie (Egypte) en 2009…
En 2006, il publie une histoire de l’art vidéo : Le temps à l’œuvre, f(r)iction. Une petite monographie de Gianni Toti en 2008, L’inouïe Totinuit…
Il a réalisé quelques installations et monobandes vidéo : La germination de l’utopie (en prison), Le parti pris de la vie est un parti pris politique (dans l’usine IMPA à Buenos Aire) Desassosségo (à Lisbonne), Corrida urbaine (à Ramallah)…
Il vit à Marseille. Rêve d’une Palestine libérée et souveraine, d’une révolution poétique, poéthique, poérotique, pohérétique… réalisée par tous ceux qui n’ont pas renoncé à porter des ailes. Rêve de la libre circulation des individus, des oiseaux, des idées, des baisers. Il adore le son de la pluie (la nuit), le poète-boxeur Arthur Cravan, le vin, la beauté tragique et joyeuse des corridas de José Tomas, les yeux qui brillent, les étoilements et la liberté.
Avec ses ami(e)s des Instants Vidéo Numériques et Poétiques, ils se sont mis en tête de préparer pour 2013 à Marseille (et ailleurs), des Etats GénérEux Mondiaux de l’Art Vidéo à l’occasion du 50e anniversaire de la naissance de cet art.
Textes publiés :
- La matarmorphose joyeuse (étoilements n°10 / mars 2010).- Délégué Zéro (étoilements n°11 / juin 2010).