Motif
Comment mieux parler du cinéma qu'en en faisant une occasion d'étoilement,
cet événement singulier, étrange et déroutant
où nous voici couverts d'étoiles et fêlés ensemble,
brisés par les astres cinématographiques qui nous viennent
et par eux émus au point d'avoir à l'écrire ?
Quel exigence impossible que d'avoir à viser à notre tour
les lieux les plus inaccessibles, pour dire ce que le cinéma, par
le truchement de telle œuvre, à ouvert au plus intime de nous
mêmes ? Et si justement le cinéma avait pour vocation de tracer,
pour nos yeux, pour notre bouche, un chemin vers l'inaccessible ?
étoilements est une revue où poésie
et cinéma se croisent,
se toisent, s'appellent et se répondent. Plusieurs plumes et sensibilités
se prêtent diversement à cette petite tâche en forme
d'étoile. La parution
est trimestrielle.
Numéros
n°11 / juin 2010 : nullité
n°10 / mars 2010 : la joie
n°9 / décembre 2009 : peaux
n°8 / septembre 2009 : la voix + hors série
n°7 / juin 2009 : la fracture
n°6 / mars 2009 : l'insistance
n°5 / décembre 2008 : le retard + hors série
n°4 / septembre 2008 : la promenade
n°3 / juin 2008 : l'adresse
n°2 / mars 2008 : le devenir
n°1 / décembre 2007 : bords, bordures
n°0 / septembre 2007 : libre
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dont, au hasard, parmi 99 interventions :
[ETOILEMENTS - AUTEURS]
Daphné Le Sergent
Cinéaste distribué par le Collectif Jeune Cinéma (films au catalogue).Daphné Nan Le Sergent, née en Corée du Sud et adoptée en France, traite de la problématique
du territoire et des questions géopolitiques mais aussi de l’inscription corporelle de leurs enjeux
chez les individus. A un territoire divisé correspond parfois une subjectivité scindée, clivée. C’est au travers d’une partition de l’image et de diptyques que Daphné Nan Le Sergent fait résonner la « schize », cette division intérieure. Peu à peu, le territoire de l’image (vidéo/ photographie-dessin) devient ainsi le lieu par lequel les « gestes » du regard, leurs trajectoires et sillons dans la matière visuelle, se font l’écho des toutes nos techniques du corps et habitus culturels.
Daphné Le Sergent est maître de conférences à l’Université Paris 8 et membre de l’AICA.
Expositions personnelles récentes : « Silver memories : how to reach the origin », Atelier Hermès Séoul (2019); « Géopolitique de l’oubli », Satellite#11, Jeu de Paume, Paris, CAPC Musée d’art contemporain de Bordeaux, Museo Amparo, Mexique (2018).
Expositions collectives récentes (sélection) : «Fiction territoriale», Espace Potentiel, Bruxelles
(2020); « Pix’art », Institut français de Birmanie (2019); « Entre2mondes, Carma, Guyane (2019);
« Serendipity Art Festival », Goa, Inde (2018); « Mémoires, Archives et Créations », Sema
Storage/Seoul Museum of Art, Séoul (2018).
Textes publiés :
- La limite visible de l'autre, Joana Hadjithomas et Khalil Joreige (étoilements n°6 / mars 2009).- Harun Farocki : exploration d'une frontière intransgressée entre œil et regard (étoilements n°7 / juin 2009).
- Les rubans photographiques de Christian Lebrat (étoilements n°9 / décembre 2009).